Street Art

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A la Goutte d’Or, les murs se colorent sous les bombes des artistes de rue. Rue Ordener, ce n’est pas moins de 300m de fresque qui se déroule le long d’un mur attenant aux anciens entrepots de la SNCF. Rue Erckmann-Chatrian, c’est le célèbre félin jaune de Thomas Vuille aka M.CHAT qui habille le mur, un parmi les huit qui se cachent dans le quartier. Enfin, ça et là, se sont mosaïques, collages et autres trompe-l’œil qui agrémentent chaque coin de la Goutte d’Or, pour le plus grand plaisir des amateurs de street art.

 

Durée : 1h. Distance parcourue : 5km. Accès : La Chapelle.


1-Space Invader, 35 boulevard de la Chapelle (sous la plaque de la rue)

Disséminés à travers le monde, ces petites mosaïques fleurissent dans le tissu urbain des grandes villes, de Hong-Kong à Los Angeles, et même en orbite (!). On en retrouve ainsi quatre dans la Goutte d’Or. Le phénomène a prit de l’ampleur ces dernières années, si bien qu’une application a été créée, rendant cette forme d’art ludique et participative. Flashinvaders, disponible sur Apple et Android, vous permet ainsi de gagner des points à partir des photos prises des Space Invaders.

2-M.CHAT, sur la cheminée du 33 boulevard de la Chapelle

Le premier M.CHAT du circuit, perché sur la cheminée de l’immeuble haussmannien. Vous pouvez l’apercevoir depuis la place de la chapelle, aux abords du square de Jessaint.


3-Space Invaders, 2 rue de la Goutte d’Or (en hauteur, tourné vers la place)

Initiés par l’artiste français Invader à la fin des années 1990, les Space Invaders, de petits aliens venus envahir la terre, sont directement tirés du jeu éponyme de 1978. L’artiste a ainsi transposé les pixels en mosaïques, chacune unique.


_DSC0056.JPG4-Sculpture Lyonel Kouro, angle de la rue de la Goutte d’Or et de la rue Boris Vian

Cette sculpture acrobatique nommée Les fils d’Aplomb a été réalisée en 1991 par Lyonel Kouro. L’oeuvre à l’aspect enfantin se dresse fièrement sur un des niveaux du gymnase surélevé, pour lequel elle a été spécialement créée.


 _DSC0061.JPG5-Fresque murale de Bernard Heloua, Square Léon

A partir d’une surface de 800m² s’étendant sur quatre murs d’immeubles mitoyens, Bernard Heloua a créé une fresque sur l’origine du nom du quartier, en référence au vin blanc créé sur ses terres. Au pied des murs, un espace a été réservé aux graffeurs du quartiers, l’oeuvre devenant ainsi collaborative. Le square tout comme la fresque ont été achevés et ouverts au public en 1992.


6- M.CHAT, 21 rue Cavé et 14 rue Saint Luc


En résidence à l’échomusée en 2010-2011, M.CHAT va créer la plupart de ces œuvres dans le quartier. Un jeu de piste se met alors en place pour retrouver les figures emblématiques de l’artiste, et il commence sur la façade de l’échomusée, puis sur la devanture de la boutique voisine Le monde de Namate. Retrouvez la création de celles-ci en images.


_DSC0394.JPG7-M.CHAT, 31 rue Stephenson

Une nouvelle fresque de Thomas Vuille sur les rideaux de fer de ce bar tabac, visible avant 8h et après 20h, et à toute heure le dimanche.


_DSC0447.JPG8-M.CHAT, 12 rue Doudeauville

De nouveau un M.CHAT sur le rideau de fer d’un restaurant ivoirien. Celui-ci est ouvert tous les jours de 12h à 22h, et jusqu’à 23h le vendredi et samedi, attendez donc sa fermeture pour voir apparaître le félin jaune.


9-Space Invader, 76 rue Marx Dormoy (face à la place)

On continue le jeu de piste avec un nouveau Space Invader.


10 –Fresque de Hortense Damiron, Square Marc Séguin

 

Sur la façade opposée du même bâtiment, une nouvelle fresque qui surplombe le square Marc Séguin. Réalisée par Hortense Damiron en 1994, l’oeuvre envahi l’espace vert d’un troupeau d’éléphants, un motif récurrent dans son travail de peinture et de sculpture.


11- Fresque de Bernard Quesniaux, Square de l’Évangile

En face, dans le square de l’Évangile, Les murs de l’an 2000


12- Fresque murale collective, 26 rue Ordener

Cette fresque s’étend sur un mur de 3,50m long de 230m délimitant un terrain appartenant à la SNCF. La société s’attelait à recouvrir d’une peinture grise les graffitis florissants sur celui-ci jusqu’en 2000, date à laquelle l’association De même nature a entrepris de réaliser une fresque collective, un projet nommé “Murmures”. Ainsi, une vingtaine d’artistes dont le collectif Mosko, Jerôme Mesnager ou encore JonOne vont habiller ce mur, aidés par les enfants du quartier.

Aujourd’hui, cette fresque a été complètement recouverte par de nouvelles oeuvres, changeant de semaines en semaines.

Cette fresque et ses mutations ont fait l’objet d’un travail photographique de Philippe Sopena en 2008, exposé à la Mairie du XVIIIe.


13- M.CHAT, 43 rue Doudeauville_DSC0146

Situé au dessus de l’entrée du bar l’Omadis, sur une fenêtre condamnée, le chat de Thoma Vuille arbore, comme à son habitude, son inimitable sourire. Le bar culturel quant à lui, a été revêtu d’une façade colorée réalisée par les artistes Ange et Damnation en 2006.


14- Fresque Mosko et associés, 60 rue Myrha

Réalisée par le collectif Mosko en 2010, cette peinture murale égaye ce coin de mur d’une foret de bambous. “Embellisseurs du cadre de vie”, les deux comparses habillent la ville de leurs animaux et paysages sauvages.


_DSC0077.JPG15- M.CHAT, 5 rue Erckmann-Chatrian

Une nouvelle fresque de M.CHAT réalisée en 2012, sur le bâtiment du 11 rue Richomme, un bâtiment constitué d’ateliers d’artistes.


_DSC0422.JPG16- Fresque Séverine Bourguignon, 39 rue Polonceau

Cette fresque commandée par la Ville de Paris et réalisée en 2012 par Séverine Bourguignon a pour objectif d’occuper cet espace vide en répondant au thème « végétal ». Un pari réussi avec cette jungle tropicale colorée de 3m par 2,50m.


_DSC011417- Fresque Dominique Antony, 12 rue des Islettes

Réalisée par Dominique Antony en 1991, cette fresque en trompe l’oeil représente un funambule se baladant de nuage en nuage, disséminant sous ses pieds des étoiles. Une oeuvre d’une dizaine de mètres de hauteur surplombant la rue du lavoir de Gervaise Lantier, héroïne du roman de Zola “L’assomoir”.


18- Space Invaders, 49 boulevard de la Chapelle (sur le poteau de la station de métro)

Le dernier Space Invader de ce circuit, perché sur le poteau de la station de métro Barbès Rochechouart.


_DSC0123 - Copie19- M.CHAT, 70 boulevard de la Chapelle (sur une cheminée du bâtiment attenant à la bibliothèque)

Un M.CHAT très bien caché, souriant aux toits de la capitale et aux usagers du métro.


Le circuit Street Art est désormais fini, nous espérons qu’il vous a plu. Notez que le Street Art est un art éphémère qui apparaît aussi vite qu’il disparaît. N’hésitez pas à vous perdre dans les rues pour découvrir d’autres peintures !